Histoire du Monastère

Un survol de plus de 100 ans d’histoire du monastère sur le Mont des Oliviers.

Octobre 1617

Issue de la réforme de l’Abbaye de Fontevrault, la première communauté de la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire s’installe à Poitiers sous la conduite de Madame Antoinette d’Orléans.

Octobre 1896

Attendue depuis presque trois siècles, la fondation du monastère de Jérusalem est autorisée par le Pape Léon XIII sous le mandat de Mère St-Jean de la Croix, Supérieure de la Congrégation à l’époque. En signe d’œcuménisme, le monastère abritera un orphelinat pour des fillettes de rite grec melchite, selon le désir du Pape lui-même. (Voir aussi le Comte de Piellat)

12 Décembre 1896

Les sept premières sœurs arrivent à Jérusalem. Les premières années en Terre Sainte sont marquées par des difficultés d’intégration ; le monastère est à construire ; la peste sévit encore dans le Pays, et la Prieure du Monastère en meurt en 1900 ainsi que la sous-prieure.

1901

Mère Saint Anselme Jacq est nommée Prieure et donne un nouvel élan au monastère : Elle développe l’orphelinat grec melchite, assainit les relations avec les autorités locales et met en chantier la construction de l’église dont la bénédiction aura lieu le 13 novembre 1908. La vie régulière se poursuit malgré les troubles qui éclatent dans le pays et la menace de dissolution qui frappe les communautés religieuses françaises suite au décret du gouvernement déclarant de non utilité publique les congrégations. Puis arrive la première guerre mondiale et le 24 décembre 1914 la communauté est obligée de quitter Jérusalem.

1919

Après quatre ans d’exil en France, la vie monastique reprend au Mont des Oliviers et, jusqu’à ce jour, se poursuit au rythme des aléas de la vie du pays. L’orphelinat rouvre ses portes le 26 juillet 1920 et s’accroît avec l’appui du clergé grec-melkite.

Mère Saint Anselme est élue Prieure générale et malgré ses résistances doit rentrer en France pour exercer sa charge. De nouveaux membres venant d’Egypte, du Liban et de France intègrent la communauté. La vie est rude à cette époque, sans eau courante ni électricité. A cela s’ajoutent les secousses sismiques qui surviennent à l’improviste. On se souviendra longtemps du tremblement de terre de 1927 qui a causé bien des dégâts mais heureusement n’a fait aucune victime chez nous.

1939-1945

La deuxième guerre mondiale éclate et prive la communauté de ses relations avec la France et donc avec la Congrégation et les familles ; les conséquences matérielles se font bientôt sentir. Tout un réseau d’entr’aide sur place permet de continuer l’œuvre de l’orphelinat. C’est ainsi que les Pères Assomptionnistes, les Franciscains, les Cisterciens rivalisent d’ingéniosité pour assurer le nécessaire à la vie quotidienne. Les soeurs de Sion, avec leur Supérieure Mère Godelaine, pourvoient aux besoins des enfants.

1948

C’est la guerre israélo-arabe. Le Mont des Oliviers est pris entre deux feux. La communauté assure l’hospitalité aux femmes et aux enfants du village aux heures les plus dangereuses.

1967

La guerre des Six Jours fait basculer Jérusalem dans un autre monde auquel il faut s’adapter : le peuple d’Israël est à nos portes. L’armée répare les dégâts causés par les combats. Des soeurs se mettent à l’étude de l’hébreu.

A la même époque, l’aggiornamento voulu par le Concile oblige la communauté à repenser la vie liturgique et l’observance régulière.

1977

L’orphelinat n’étant plus adapté, s’y substitue une aide à la scolarité d’enfants en difficultés.

L’ouverture d’un atelier iconographique permet d’assumer et les besoins de la communauté et le soutien de quelques écoles chrétiennes.

12 Décembre 1996 – 25 Octobre 1997

Célébration du Centenaire du Monastère.

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