La Fête de l’olivier

Dans nos campagnes françaises nous avons la fête de la moisson, la fête de la vendange. Ici nous avons la fête de l’olivier.

C’est une superbe période de l’année en octobre et novembre. Toutes les familles sont tournées vers leurs oliviers ; les pères de famille reçoivent un ou deux jours de congé pour cueillir les olives de leur jardin. Puis tous se retrouvent au pressoir et attendent leur tour pour recueillir la précieuse, lourde et parfumée huile d’olive, qui sera consommée dans l’année ou vendue si la récolte a été abondante. Et elle coûte cher cette huile !

Quant à l’huile du Mont des Oliviers n’en parlons pas ! Depuis quelques années nous avons repris cette belle tradition de cueillir nous mêmes nos olives en nous faisant aider soit par des volontaires pour qui rien ne vaut le bonheur de cueillir des olives face à Jérusalem, soit par des étudiants de la Dormition pour qui une journée champêtre est un tonique bienfaisant au milieu de leurs études. Nos frères de Latroun ne refusent pas leur aide, comme toujours, si nous sommes en difficulté. Ils viennent chercher la précieuse récolte qu’ils pressent. Elle nous revient en bidons d’huile.

Joie toute simple, saine, de belles rencontres fraternelles, saison qui se termine par un repas de fête pris tous ensemble sur la terrasse.

Merci à Aline, Shalini, Valérie, Cécile, aux étudiants : leur efficacité, leur bonne humeur ont fait des merveilles. La récolte fut abondante cette année.

Revenir en haut