La Pâque de notre Soeur Marie Antoine

Elle est partie dans son sommeil de l’après-midi, un visage illuminé, un sourire sur les lèvres, les yeux paisiblement fermés ! Rien, absolument rien ne pouvait laisser pressentir la venue du Seigneur.

On souhaite à chacun cette mort appelée dans la tradition juive « La Mort sur un baiser » considérée comme la mort des justes. Juste, oui, avec un chemin pas facile à parcourir, quand elle dut quitter physiquement le Liban et sa famille.

La Parole de Dieu, la lecture et l’étude acharnée de Saint Thomas, non pas pour être savante mais pour recevoir des réponses à ses questions, lui ont permis de nourrir solidement sa vie de prière et traverser les épreuves morales qu’elle a dû assumer, notamment la guerre du Liban.

D’une nature très affective comme les orientaux, elle savait être espiègle, quand elle contait les histoires de son enfance et ne manquait pas d’humour en communauté, quand elle avait réagi un peu fortement à une contrariété. Elle n’avait aucune rancune !

A la porterie elle ne manquait pas de donner un verre d’eau à celui qui venait, le pauvre et le pèlerin, avant même d’informer de la présence du visiteur, la loi de l’hospitalité oblige en Orient ! ( Voir aussi A la Sacristie)

Antoine son frère et sa belle sœur Nadia, résidant à Paris, ont pu venir aux obsèques, bien bouleversés par un départ aussi subi, eux qui avaient mis en projet de venir la visiter à la fin du mois d’août. Ce fut sa dernière grande joie au matin de sa mort… le 31 juillet 2010, « la Mort sur un baiser ».

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